Comment s’attirer les foudres de sa coloc’ en ne faisant pourtant que s’amuser…
Et en plus je me suis pris deux coups de coude par une prétendante d’Eliott, jalouse sans doute elle aussi ?… Mais laissez-moi tranquille, moi je veux juste danser, point !
Comme j’essaie de comprendre ce comportement qui gâche les soirées de certaines alors qu’elles pourraient s’amuser, voici une piste à méditer :
» Comme jaloux, je souffre quatre fois : parce que je suis jaloux, parce que je me reproche de l’être, parce que je crains que ma jalousie ne blesse l’autre, parce que je me laisse assujettir à une banalité. Je souffre d’être exclu, d’âtre agressif, d’être fou et d’être commun » (Roland Barthes. Fragments d’un discours amoureux).
Alors si vous aussi vous avez été bercé pendant votre tendre enfance sur les airs de L’Aigle Noir ou de Marienbad, vous avez jusqu’en 2015 pour écouter les archives, ça va, ça vous laisse un peu de temps ! 🙂
À New-York, le nombre impressionnant de grands magasins pourrait donner le vertige à une shoppeuse addict.
Pour ma part, certains m’ont poussée à me baffrer comme une grosse malpropre comme au M&M’s Store :
Bah oui, il fallait bien goûter les M&M’s au beurre de cacahuète, ceux à la fraise, parfum cranberry ou framboise que nous n’avons pas encore à disposition en France… Et puis en tant que chocolavore, il fallait aussi vérifier si le M&M’s fushia était meilleur que le M&M’s cyan, vous comprenez…
D’autres magasins vous font immédiatement retomber en enfance comme le Toys R’Us avec un gros T-Rex animé :
Le Lego Store n’est pas mal non plus avec son dragon tout en Lego qui parcourt les murs du magasin :
Mais d’entre tous, celui qui nous a le plus choqué restera « American Girl Place » :
Comprenez bien qu’ici, tout est fait pour que les petites filles aient une poupée qui leur ressemble trait pour trait. Une fois qu’elles l’ont choisie (parmi plusieurs centaines de poupées à environ 100$), elles peuvent décider de s’habiller comme leur nouvelle amie en plastique.
Mais l’imagination des commerciaux ne s’arrête pas là, non, car désormais, elles peuvent ensuite l’emmener chez le coiffeur, lui faire se percer les oreilles, un Spa pour 12$ ou encore un petit séjour à l’hôpital (car c’est bien connu, les poupées attrapent souvent des pneumonies) !!!
Bon évidemment, il n’y avait que des bourges qui pouvaient permettre ce genre de fantaisies à leur fille.
J’imagine le tableau :
* – Maman, ma poupée est toute décoiffée !
– Ne t’en fais pas ma puce, je prends tout de suite un rdv chez le coiffeur !
N’empêche que, quand même : quand mes poupées étaient décoiffées, ma mère ou mes amies m’apprenaient à les brosser ou à leur faire des coiffures. Si les petites Américaines apprennent à devenir des assistées dès leur plus jeune âge, où va t-on ?
Notez que les clientes ne sont que des blanches et les coiffeuses, des afro américaines…
Bref, comme nous avions décidé que nous avions suffisamment vu de conneries comme ça, voici un petit aperçu du reste de notre voyage (plus culturel, vous l’aurez compris) :
l’American Museum of Natural History : beaucoup plus moderne que le notre avec de magnifiques trompe-l’œil peints pour chaque espèce (ici des caribous)
Le MET, un peu l’équivalent de notre Louvre :
Central Park :
La vue vertigineuse des buildings depuis l’Empire State Building :
Et la vue magique de nuit depuis le Rockefeller Center (forcément ça ne rend rien sur la photo) :
Le Brooklyn Bridge :
J’aurais tellement d’autres choses à vous raconter sur ma semaine à New-York : les massages dans un boui-boui de Chinatown, Little Italy, les pâtisseries fluos dégueu que nous avons mangées, SoHo etc… mais le temps me fait défaut.
Ce sera donc ma dernière note sur mon voyage en Amérique car la rentrée approche et il faut bien que je vous prépare mes prochaines aventues sur Paname !
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